(Texte écrit avec Darkbaron, MJ sur la partie du Trône de Fer où je joue cette saleté de Vérole, si vous aimez, y'a encore des places et d'autres parties ici: http://darkrunes.com/fortuna-imperatrix-mundi/)
C'est donc avec sa bonhomie habituelle que Vérole fit dégager à grand
renfort de soleret un ou deux mendiants qui trainaient sur le chemin
d'Enguerrand, juste de quoi faire comprendre aux autres que le
vagabondage n'était plus autorisé pour la durée de la visite princière,
et que si la guilde des mendiants et des voleurs avait quelques
réflexions sur la question, elles étaient priées de la ramener gentiment
après la fin des festivités.
Vérole était pour la paix des peuples,
les garnements des rues avaient toute liberté pour dépouiller en paix
les nouveaux venus, mais s'ils se faisaient pincer, le garde du corps
personnel du Seigneur Aversin se ferait un plaisir d'en brancher un ou
deux sur la place publique, juste pour l'exemple.
Quant aux
badauds et autres fosses à purin, l'envie n'avait pas manquer d'y noyer
un de ses méprisable boucher qui avait osé affirmer que l'état de la rue
était du ressort de la municipalité. Mais là, ce pauvre Vérole n'avait
pas franchement l'occasion de lui refaire le portrait, c'est donc en son
for intérieur qu'il imagine la face congestionné dudit marchand devenir
noire après avoir mangé quelques lieux de ce bon purin frais, tout en
leur recommandant de le vendre aux paysans des alentours, qui sauraient
user de ce fumier à bon escient, ou de le faire bouffer aux cochons.
Une
fois ces nobles tâches réussies, Vérole et ses petits amis allèrent
donc boire un coup dans un estaminet propret proche de la maison de Dame
Lorrimor. Il avait recommandé à ses ouailles d'en profiter, mais avec
modération, la journée était guère avancée, et il n'était pas l'heure de
défoncer quelques crânes et de dévaliser un pauvre commerçant, ce qui
avait eu l'air de réjouir ledit commerçant qui appela ses filles
accortes pour servir "messieurs les soldats", et l'incita à sortir autre
chose que de la piquette quand une ou deux pièces d'or roulèrent dans
un gant noir.
C'est donc dans une bonne ambiance mais plutôt
studieuse que nos coupe-jarrets et autres soudards déjeunent sous le
regard attendri d'un Vérole plongé dans une conversation bien avancée
avec un pichet de clairet, un morceau de ragout et quelques cartes
tandis qu'une jeune fille plus délurée que les autres se laissait
complaisamment rebondir sur les genoux de notre spadassin..."Pour lui
porter chance" bien entendu.
Les soldats parlaient en buvant autant de bière qu'ils le pouvaient.
Certains, sous l'effet de l'alcool, se faisaient même trop hardis et
bavards :
"Moi, je crois qu'il va se la faire... La rouquine, la
femme de son frère, là ! À sa place, c'est ce que je ferais ! Et plus
d'une fois !"
Il mima d'ailleurs l'acte, non sans vulgarité, devant les yeux de ses camarades, qui éclatèrent de rire.
"Bah,
personnellement, j'ai toujours cru que le seigneur préférait les
hommes. Pas que ça me dérange, mais je suis quand même surpris qu'il ait
jamais trop cherché à se dégotter une belle poule noble à épouser,
alors qu'on a déjà vu des prétendants pour sa sœur..."
"Tu dis n'importe quoi ! Je suis sûr qu'il a des tas de maîtresses ! Il le cache bien, c'est tout..."
Pendant
ce temps, la Vérole profitait donc d'une des filles les plus charmantes
de l'établissement, une certaine Alna. C'était une jeune femme assez
grande et au corps fin, mais à la poitrine suffisamment développée pour
convenir aux goûts de la Vérole, qui les aimait généralement
plantureuses d'après une remarque précédente. Celle-ci était d'ailleurs
mise en valeur dans sa robe, ce qui était probablement délibéré dans un
tel établissement. Elle avait en outre un joli minois parsemé de
quelques taches de rousseur, les cheveux longs et châtain clair, qu'elle
gardait libres, et les yeux d'un joli vert émeraude.
Froidement, sans élever la voix, Vérole dit:
"Mes enfants, ne
laissez pas trop pendre votre langue quand même. Il serait dommageable
de devoir me priver de votre compagnie pour ce genre de ritournelles
vulgaire...Mais si vous voulez un conseil, méfiez vous des préjugés,
notre cher maître a quelques avantages qu'il sait utiliser à son profit,
même s'il les cache bien au fond de ses basques."
Se tournant vers Alna, dans un clin d’œil il ajouta
"Surtout
qu'il es joli garçon comparé à ton serviteur non ? Tu imaginerais toi
le seigneur Aversin mal monté et tourner jaquette ? Toutes les filles de
la haute en seraient fort peinées"
Les soldats préférèrent se taire pour éviter de reparler d'Enguerrand.
La voix de la Vérole venait de les ramener à la raison en leur rappelant
que le fidèle bras droit de l'héritier était avec eux. Il était donc
dans leur intérêt de tenir leur langue... Après tout, aucun ne voulait
finir amoché ou pire !
Cela ne gâcha aucunement leur soirée car
les soldats bavards trouvèrent rapidement un nouveau sujet de
conversation : leurs conquêtes féminines et les exploits associés à
celles-ci, ce qui impliquait de nouveaux commentaires graveleux sur le
corps ou les performances des femmes.
Étrangement, tous s'abstinrent de faire le moindre commentaire sur Alna ou sur les prouesses sexuelles de la Vérole...
De son côté, Alna répondit avec une certaine franchise, en affichant un sourire sincère :
"J'imagine
mal sa seigneurie venir ici. Il est plutôt agréable à regarder, mais
mon "serviteur" me semble plus dévoué et tout aussi viril !"
Vérole murmura à l'oreille de la jeune servante en riant à moitié
"Permettez à votre serviteur princesse de vous prouver qu'il ne vous
trompe pas sur sa virilité ?"
Le spadassin était en forme, en
renvoyant les hommes maintenant, il se doutait qu'Enguerrand n'aurait
pas besoin de ses services avant la nuit. Donc il avait largement le
temps d'aller repaître ses appétits avec cette jeune demoiselle pas si
naïve qu'elle ne le laissait présager, même s'il comptait bien apprendre
à la délurée quelques tours de son invention.
Puis il comptait bien
aller discuter avec le septon, quant à Fadira, soit il allait la voir
avant d'en parler plus avant à Enguerrand, soit il se réservait le droit
de discuter avec le seigneur Aversin.
"Messieurs, quartier libre
pour l'après-midi." dit il à la cantonade à ses hommes, les laissant à
leurs conjectures scabreuses qui avaient au moins eu la décence de ne
pas parler de lui, même s'il se doutait que ses exploits de l'après-midi
allaient faire les gorges chaudes des longues soirées de garde. Mais
par les sept, Vérole ne pouvait décidément pas résister à de si beaux
appâts:
"Mademoiselle, après-vous" glissa-t-il à Alna en ajoutant
une petite tape sur ces fesses rebondies et fermes comme il les
appréciait tant.
La servante gloussa quand la Vérole évoqua de la sorte sa virilité,
comprenant parfaitement le message qui se cachait derrière, et ne manqua
pas de lui répondre avec une audace qui devait probablement plaire au
spadassin, si ce dernier aimait les femmes aux mœurs légères :
"Princesse
? Oh, vous alors... Vous savez très bien que je ne suis pas une
princesse, mon bon chevalier... Je suis certaine que votre virilité ne
saurait être contestée, messire, mais puisque vous voulez me prouver que
tout va bien pour vous, je ne vous en empêcherai absolument pas !"
Les
soldats applaudirent la décision de la Vérole, visiblement très
satisfaits, ce qui se comprenait aisément. Il fallait admettre que cette
journée était décidément très plaisante pour eux... Ils le saluèrent en
le regardant quitter la salle avec la plutôt accorte Alna, qui sursauta
en poussant un petit hoquet de surprise quand il la gratifia d'une
petite tape sur les fesses et le conduisit dans une chambre afin de
profiter d'un peu d'intimité.
Les joues empourprées, Alna le
conduisit dans une petite salle où l'on pouvait voir un lit de paille et
lui dit en arborant un sourire gêné :
"Messire saura-t-il se satisfaire de cela ? Comment messire l'aime-t-il ? Je veux dire... La chose..."
"C'est parfait" répondit Vérole en conduisant la demoiselle au dessus de
la couche de paille, gentiment, la guidant de sa main, avant de la
retourner et de prendre son visage rougissant sous son index et de la
forcer à le regarder.
"Même si je ne suis pas un preux Chevalier
blond comme les blés, je ne suis pas un monstre Alna. Je ne veux que ton
plaisir" ajouta-t-il, essayant de sourire sans méchanceté à travers
malgré son visage ravagé et détendre la demoiselle. Lentement, il passa
une main sur ses hanches, l'attirant à lui. S'il sentit une réticence,
il ne fit aucun commentaire, profitant de la proximité de la jeune femme
pour humer son parfum, légère pointe de menthe fraiche dans ses cheveux
châtains ,ce qui contrastait avec la fraicheur de cette peau couverte
de chair de poule. Si elle avait peur du spadassin, Alna essayait d'en
montrer le moins possible, tandis qu'il relevait de son index son
visage. Vérole sentait sur sa poitrine le souffle court de la
demoiselle, pas si expérimentée qu'elle l'avait laissé croire, sans être
une oie blanche.
Approchant ses lèvres de la demoiselle, il
l'embrassa, lentement, sur les lèvres, avant de se faire plus passionné.
Il la sentait céder petit à petit, tandis qu'il se montrait sous son
meilleur jour malgré son visage, calme, tranquille, un socle sur lequel
la servante pouvait se reposer. N'était-il pas pour l'heure son
chevalier servant ? Elle répondit à son baiser, s'enhardissant au fur et
à mesure, avant que la Vérole ne fisse glisser ses lèvres sur son nez,
son front, ses yeux, puis il mordilla le lobe de ses oreilles, pour
redescendre sur ce cou gracile et blanc, encore jeune et frais.
Sans
se presser, Vérole commença de dénouer la robe de la demoiselle. Ses
mains habiles et habituées à toutes ses ficelles firent rapidement
tomber le vêtemen, révélant une peau à peine brunie, des seins lourds et
un sexe brun qu'elle cacha tandis qu'il reculait d'un pas, admiratif.
"Ne
fais pas ça Alna...Tu es belle, laisse moi te regarder" dit-il de son
ton le plus aimable, facilité dans le fait qu'il ne mentait pas. Malgré
la rougeur de ses joues, la servante, prise d'une impulsion, commença de
jouer avec sa poitrine, cachant les pointes de ses aréoles sous ses
cheveux châtains, tandis qu'elle jouait de sa main, sans rien révéler
plus que de raison.
"Vous n'avez pas répondu à ma question
messire...Comment aimez-vous la chose ?" questionna-t-elle, mutine.
"Dois-je faire de même ou cela ne se fait pas dans la haute ?"
Pour
toute réponse, Vérole lui sourit et revint vers elle, en commençant
d'ouvrir la boucle de son ceinturon d'arme qu'il laissa choir au sol. Si
elle avait semblé hésitante au début, Alna se lança à l'assaut de la
tenue tout en cuir et maille sombre de l'homme de main avec une fougue
qui compensait son inexpérience des hommes d'armes. Sans la blesser, il
l'aida à mettre à nu sa peau blanche mais qui, contrairement à son
visage, était lisse de toute trace, si ce n'était les cicatrices
blanchies par les ans et les muscles bien découplés qu'on attendait chez
les chiens de guerre.
Une fois son amant dénudé, la jeune femme
commença d'embrasser les moindres parcelles de peau de Vérole, qui se
laissait faire. Le sang commençait de battre à ses tempes tandis que sa
lance de chair se dressait, quand Alna s'en empara de sa douce main à
peine calleuse malgré le service de table. Là encore elle ne se montrait
pas experte, mais quelques mots glissés à son oreille firent de la
jeune impétrante une experte à la main assuré, qui s'amusait des
palpitations qui faisait tressaillir le si redoutable spadassin comme
s'il était pris de fièvre.
Grondant l'innocente, il arrêta sa
main, si elle voulait jouer à ce genre de petit jeu, lui aussi pouvait
bien s'amuser. Il la fit donc coucher sur le lit de paille qui craqua,
tandis qu'il lui ouvrait les jambes. Il remonta le long de ses cuises en
longues caresses, la contraignant à rester en place d'une main de fer,
qui commença de se perdre de plus en plus haut. Les petits rires de la
jeune femme surprise se transformèrent en gémissement ténu quand il
arriva au sommet de son escalade, ses doigts et sa langue agaçant les
parties les plus intimes d'Alna qui rougissait sous les premiers assauts
osés du stratège es amour Vérole le mal nommé.
Tandis qu'il
sentait monter le plaisir de la demoiselle monter vers un paroxysme, le
spadassin sut grâce à son instinct fort bien formé par des années de
pratiques qu'il était tant d'assaillir la brèche. Et sans plus tarder,
bélier en tête, il déflora les portes grandes ouvertes sous une attaque
surprise. Investissant la place, dominant la demoiselle sous son poids,
alors que la couche de paille craquait joyeusement sous ce siège en
règle, Vérole prit tout son temps pour accélérer le rythme, sortant
parfois pour mieux repartir une fois de plus sur la brèche. Mes amis,
quel fête c'était là, deux corps jetés dans une bataille confuse
d'embrassade, des mains qui s’escrimaient en griffures sur la peau
tendue plus encore que celle des tambours, tandis que les armes de siège
cherchaient de tout coté à faire céder le premier l'ennemi.
Le
rythme s'accélérait, plus rapide, toujours plus rapide. Les gémissement
de la jeune demoiselle étaient accompagnés des ahans d'effort de notre
bon soldat qui ne ménageait plus sa peine. Sauf pour s'arrêter
brutalement quand elle commença de trembler comme une feuille. Elle
chercha à l'attirer à nouveau dans ses reins, quand il repartit avec ses
premières armes à l'assaut pour la faire céder une fois de plus sous
son plaisir.
Ni l'heure ni le jour ne comptait plus, seul le
plaisir importait. Quand il la sentit prêt pour un deuxième tour de
manège, Vérole s'apprêta à repartir à l'assaut lorsqu'il fut surpris par
une embuscade vile et tordue. Elle l'avait retourné sur le dos, et
c'était elle qui maintenant entamait la chevauchée. Alna avait saisi que
son compagnon pouvait aussi laisser les rênes et servir de galante
monture si elle avait le courage de se lancer sur cette monture plus
dure qu'une bourrique.
Dressé au-dessus de Vérole comme une
Walkyrie, Alna caracola quelques instants avant de se lancer dans un
galop furieux pour enfin faire tomber dans la même pâmoison qu'elle
avait éprouvé le rude spadassin qui se laissa faire jusqu'au bout dans
la violence quasi divine d'un dernier assaut qui laissa les deux partis
dans les bras l'un de l'autre anéanti et toute bannières en berne...
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