Red Skull
Age : inconnu
Camp : le sien
Origine des Pouvoirs : expérimentation
Armes : son fume-cigarette Poussière de Mort, un
pistolet Mauser à crosse d’ivoire, une collection d’armes antiques pour le
corps à corps
Pouvoirs : Comme Captain America, sa Némésis, il est
supra-humain. Athlète accompli, ces sens ont été développés par le Sérum du
docteur fou Arnim Zola, mais contrairement à Captain America, son corps en a
été profondément modifié, sa peau devenant rouge sang et son visage prenant
l’aspect d’un crâne. Il ne tombe jamais malade, résiste au poison même si une
ingestion conséquente peut le terrasser légèrement. Mais ses principaux atouts
se retrouvent dans son cerveau, déjà complétement fou avant sa transformation,
Red Skull a développé des sens de tacticien et de stratège plus poussés encore
que ceux d’Alexandre ou Napoléon, il calcule ses profits et ses pertes à une
vitesse folle, ce qui fait de lui un atout de choix pour la politique et les
magouilles financières. Il est un génie du mal,
et possède les capacités qui vont avec.
Description physique : Red Skull porte bien son nom.
Certains pensent qu’il doit ce surnom à son masque, d’autre que c’est le
résultat du Sérum. Beaucoup se trompent, et peu connaissent la vérité. Super
Soldat comme Captain America, Red Skull était un bel homme sous son masque
grimaçant, fin et racé, il était le prototype de l’Aryen. Mais un jour, dans un
assassinat prémédité d’un proche du Führer, Red Skull a inhalé son propre
poison, la Poussière de Mort, qui a enlaidit ses traits au plus haut point.
Survivant par miracle, il porte à jamais la trace de sa propre folie.
Depuis son réveil, Red Skull s’habille d’un long trench en
cuir noir, sous lequel il porte un ensemble pull noir, pantalon noir. Ses
bottines cirées sont de la même couleur. La seule chose qui ne soit pas sombre
reste le ceinturon en argent qu’il porte, une tête de mort, et le holster dans
lequel il glisse son magnifique Mauser à crosse d’ivoire.
Mentalité : Red Skull est fou, littéralement. Mais sa folie
est plus le reflet d’une conscience profonde de l’être humain et de ses vices,
qu’il a exacerbé au plus haut point. Si le Sérum ne tenait pas son corps en
bonne santé, il serait une pâle copie rongée par les drogues de combat et
l’alcool qu’il ingurgite avec constance. Mais cela ne signifie pas qu’il est un
soudard. Red Skull a parfaitement compris que les humains aiment à être dominés
par une tête pensante, un homme de fer qui le dirige sans vergogne, pour leur
éviter les pires choix. Mais cela signifie aussi avoir un charisme et un
certain bagout, ce que Red Skull cultive avec une grâce nonchalante. Il se
déplace comme un félin, s’habille avec classe chez les plus grands couturiers
et sait se tenir plus que convenablement à table. Il est un homme de secret,
mais aussi un homme d’affaire, gérant plusieurs groupes en sous-main. Mais son
véritable plaisir, son but dans la vie, c’est le pouvoir, affirmer sa puissance
sur le reste du Monde. Red Skull met tout en ordre et en place pour y arriver,
joueur d’échec, il sacrifie ses pions quand il le faut, tend des pièges subtils
à ses ennemis et finira par les mettre en pièce, à moins que les super-héros ne
soient plus fort que lui.
C’est pour cela que Red Skull a renié en partie ses origines
nazies. Depuis qu’il a découvert les Etats-Unis, il ne rêve que d’argent et de
corruption, de magouilles diverses et du rêve Américain à la portée de tous,
sous son commandement bien entendu. Pour autant, cela ne l’empêche pas de
s’appuyer sur des groupuscules WASP ultranationalistes et autres groupes
néo-fascistes un peu partout dans le monde. Mais tout cela demande du temps et
de l’argent
Depuis son réveil, il travaille avec le Docteur Fatalis de
bonne grâce. Dans les faits, il est pour l’heure occupé à remonter son réseau, fignoler
sa base secrète et préparer ses nouveaux plans machiavéliques, pour se venger
d’America, mais aussi éliminer toute concurrence.
Le claquement de talons aiguilles retentit dans un staccato
régulier sur le linoléum gris, aseptisé, des archives du SHIELD. Au travers des
longues rangées d’armoires en aciers, la jeune femme, stricte tailleur noir,
chignon blond et lunette d’acier surmontant deux jolis yeux verts parcourt à
grandes enjambées les archives, une liste à la main.
Un arrêt, brutal, quart de tour militaire, elle s’avance,
regarde les numéros de cette rangée, pose son stylo contre la commissure de ses
lèvres. Son visage s’éclaire, d’un coup, elle a trouvé le dossier qu’elle
cherchait, elle tire de sa main experte le carton, carton noir usé, qui porte un code chiffré et
une mention « Top Secret » en caractère rouge, frappé de l’aigle
américain.
Elle revient, son carton posé entre ses bras comme si elle
tenait un trésor, mais sa mine dégoutée pourrait révéler aussi une sorte de
bombe. Personne n’a jamais demandé ce dossier, et elle seule sait ce qu’il
contient.
Elle le dépose sur une table de travail éclairée par un néon
bleuté, l’homme en costume noir, chaussure, pantalon et vestes, chemise
blanche, lunettes de soleil noires et cheveux blonds gominés, ouvre le carton
après avoir appuyé sur un dictaphone.
Mécaniquement, il commence son rapport :
« Sujet ****, Red Skull, super-vilain »
Du carton, il exhume de vieux prospectus Signal, un de
magazines à deux marks de la propagande nazie. Tous ont pour couverture un
homme au crâne rouge, yeux verts, tenus de soldat noir fermée par une croix de
fer première classe et les feuilles de chênes, glaives en ors et brillants. Des
yeux verts scrutent le lecteur, froid et distant. Toujours le même en tête, en lettres
gothiques noires. Rot Totenkopf, la
Tête de Mort Rouge, Red Skull en anglais.
Rien de bien à tirer, quelques articles, des données
biographiques, fausses, et des actions militaires, réelles. Un super soldat, un
de ces übermensch cent pour cent
Aryen qui a essayé le Sérum du Super Soldat, pour la plus grande gloire du
Reich.
Aucunes informations sur ses exactions, mais l’homme qui
consulte les archives s’en doutait.
Il tire un second document, un carnet ravagé par le temps et
les flammes. Des bribes de souvenir, un nom, à moitié effacé, Johann Schmidt.
Des rapports psychologiques, des horreurs sans nom. Une seule retient son
attention, quelques lignes écrites à la main par le docteur qui auscultait le
patient.
« Mon père, cet immonde bâtard, m’a appris une seule
chose sur le monde : seule les plus forts survivent. Je suis le plus
fort. »
Le reste, l’homme au crâne rouge le raconte, brièvement. Sa
naissance, sa mère mort en le mettant au monde, selon lui « un des pire
crimes que le monde n’ait jamais connu, mais aussi la naissance d’une
intelligence suprême ». Son père qui tente de le noyer, un docteur le
sauve. Le bambin grandit dans un orphelinat, violences, battus par les gardiens
comme par les plus grands. Il encaisse, il ne dit rien, déjà germe l’homme
qu’il va devenir, un stratège fou, qui échafaude des plans sur le long terme
pour se venger. Se venger. Son père qu’il noya dans les flammes de sa maison,
ses anciens condisciples qu’il fit mettre à mort, lentement, prenant tout son
temps.
Mais il avance trop vite, il oublie les rues froides de
Berlin, la sensation de faim qui tient le ventre. Le corps qui s’endurcit en
travaillant pour les chemises brunes, la rencontre avec le Führer à qui il
sauva la vie.
Le reste est à moitié
brulé, comme tant de papiers lorsque Berlin tomba sous les assauts
Russes. Cela n’a pas d’importance, l’enquêteur possède assez de livres
d’histoire pour recouper, sans oublier témoignage du plus grand ennemi de Red
Skull, Captain America.
Une suite de rapports tops secrets du SAS Britannique et de
l’OSS, désormais CIA, jaunis par le temps, suivent le rapport psychologique.
Ils narrent les actions de Red Skull/Schmidt au sein de l’HYDRA. Plusieurs
affaires, en Norvège, l’assassinat du docteur Erskine, la bataille de la
Forteresse Noire. Des actions sans détails, des notes prises à la va vite
auprès de mourants. Une guerre secrète pleine de morts et de sanglants combats,
cachés aux yeux du grand public, ou édulcoré par les aventures de Captain
America.
En lisant entre les lignes, l’Agent du Shield recoupe ce
qu’il cherche, les expérimentations de Schmidt et d’Arnim Zola, le savant fou
qui inventa des armes plus terribles encore que les bombes d’Hiroshima et
Nagasaki. La dernière bataille, dans un avion. Il imagine sans peine la lutte
féroce entre les deux Super Soldats, les coups de poings, de pieds, Red Skull
saisissant le Cube, prêt à en finir de Captain America. Un sursaut du héros, et
le super-vilain chute dans les glaces de l’Arctique, à jamais. Un scénario
digne d’une superproduction Hollywoodienne.
L’homme se gratte l’arête du nez et les yeux. C’est
tellement invraisemblable, comment un homme mort depuis près de 70 ans plus tôt
peut avoir offert le dernier document.
Il regarde le petit CD gris acier, avant de l’enfoncer dans
le lecteur. Les premières images défilent, deux hommes marchent dans la glace,
avant de trouver quelque chose. Un homme au crâne rouge, prisonnier de
l’Iceberg. Une expédition scientifique vient de trouver Hibernatus
Avance rapide, un hangar sombre et humide, quelque part sur
une jetée peut-être. Le bêton suinte d’un mélange d’eau et de pétrole. Une
ombre entre dans l’axe de la caméra, rapide, elle abat deux gardes. Avance
rapide, l’Ombre vient de briser le cou d’un des scientifiques, elle n’est pas
seule. On se saisit du corps congelé, maintenu à température artificiellement
dans un sarcophage noire.
Avance rapide, l’Ombre, drapée dans une cape verte, s’active
sur une passerelle, tandis qu’une pléthore d’homme en blouses tourne autour du
sarcophage. Un vieillard entre dans le cadre, à côté de l’homme au masque
d’Acier. Il appuie sur un gros bouton rouge, les faibles lumières s’abaissent
pour ne laisser que du rouge sang, rouge enfer. Le sarcophage s’ouvre dans un
chuintement sinistre, libérant une vapeur d’eau à très haute condensation. Du
nuage de fumée, l’homme au crâne rouge, uniforme noir déchiqueté, se relève
mécaniquement.
Red Skull vit.
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