Frémissement des machines, petits clignotement verts et rouges de l’ordinateur. Le vieil homme regarde par la grande baie vitré la nouvelle Marseille, ces installations portuaires qui mangent peu à peu la mer qu’il aime tant, il boit une rasade d’un verre à whisky. Il pousse un soupir, sous la tour Euromed passent des centaines de voitures, feux rouges et blancs, trainée écarlate et or sans discontinuité.
Il se tourne vers son ordinateur, il pose son verre, il le regarde fixement, lève sa main, hésite un moment et appuie enfin sur la toucher Enter, puis éteint l’ordinateur. Il sourit, il prend ses lunettes fines, montures argent, il les pose à côté de la souris. Il Une porte vibre, petit glissement discret. Il entend un pas lourd, qui s’avance vers lui. Il regarde l’homme qui avance vers lui, costume trois pièces noires, strict et parfaitement ajusté. L’homme se tient caché dans l’ombre du bureau sans lumières, il porte à la main un lourd pistolet chromé, avec un silencieux. Il savait déjà qu’on allait lui envoyer quelqu’un, ne serait-ce que pour avoir envoyé ce message.
« Je savais que vous alliez arriver, mais si vite ? »
L’homme qui vient d’entrer ne répond pas, il connait la rhétorique de la question.
« Cela est indécent, enfin, je pensais bien que vous n’alliez pas laisser passer ceci. »
« Vous avez joué professeur, vous connaissiez la règle. Donnez-moi le virus je vous prie »
« Vous ne l’aurez pas mon jeune ami…Je suis désolé, vous savez tout comme moi la puissance de cet objet…Pour gagner une guerre, je ne peux pas laisser ma société éradiquer l’humanité. »
« Vous êtes pris de remords ? Après toutes vos grandes découvertes dans la conception des cybrogs de combat ? Vous m’étonnerez toujours professeur. Donner moi le virus, et je vous promets une mort rapide. »
« Vous promettez, mais je suis déjà mort jeune homme…J’ai fait mon temps, et le cancer du cyber cerveau me ronge… Je n’ai fait qu’atténuer ma douleur…Adieu jeune homme, dommage que vous m’ayez trahi, je vous aimais bien »
Le professeur s’effondra tête la première vers son bureau, un liquide verdâtre coulant de sa bouche.
« Vieux fou…Vous n’avez fait que complique les choses »
L’homme s’approcha, et tira une balle dans le crâne du professeur…
To be continued
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire